21 septembre 2025
Après deux années d'euphorie, le marché des pompes à chaleur marque un net ralentissement en 2025. Des amis en Haute-Savoie ont reçu des devis 20 à 40 % plus chers qu'en 2023, avec des délais de pose rallongés. Entre manque d'installateurs, aides revues à la baisse et inquiétudes sur le réseau électrique, l'équation s'est compliquée.
La demande a dépassé la capacité de formation. Les artisans certifiés sont rares et surbookés. Résultat : délais de 4 à 6 mois en ville, parfois plus en zones rurales, et des prix qui reflètent cette tension.
MaPrimeRénov' reste active, mais les montants pour les ménages intermédiaires ont baissé. Entre audits énergétiques obligatoires et dossiers plus techniques, beaucoup reçoivent des aides inférieures à 2023.
Le réseau électrique français reste solide, mais les pointes hivernales inquiètent : en zones froides, les appoints électriques peuvent grimper. D'où l'intérêt de coupler une PAC à une bonne isolation ou à un système hybride.
Maisons correctement isolées, climat tempéré, occupants prêts à anticiper : dans ces cas, la PAC reste pertinente et rentable. En montagne ou dans des passoires thermiques, mieux vaut d'abord isoler, voire envisager un système hybride ou une chaudière condensation à court terme.
Conclusion : Le ralentissement 2025 n'enterre pas la pompe à chaleur. Il rappelle simplement qu'un bon projet commence par l'isolation, une étude sérieuse et le choix d'un installateur certifié. Pour beaucoup de ménages, la PAC reste une option crédible — à condition de la choisir pour les bonnes raisons.
1 conseil par semaine, pas de spam.
Alexandre Dubois est passionné par un mode de vie éco-responsable et pratique. Basé en France, il partage des habitudes testées qui réduisent les coûts et l'impact environnemental sans compliquer le quotidien. Contact : info@greendailyfix.com